Marge, littoral et frontière
Dans le meilleur des cas le sujet est à côté de son assiette, il court de manière extra-pyramidale après le centre de gravité qu’il n’atteindra jamais. C’est pourquoi Lacan le dit « parêtre », d’être toujours para, à côté.
Mais en même temps le sujet est clivé entre obligation et interdit (Freud), entre énonciation et énoncé (Lacan),...
La question vient donc immédiatement de ce qui, de cet à-côté et de ce clivage, passe dans les communautés où chacun se retrouve, qu’il s’agisse d’une structure de groupe (Freud) ou de collectif (Lacan). Le plus évident est le clivage entre factions diverses dont les institutions analytiques pâtissent
d’être chacune tournée sur soi, d’autant que c’est un clivage qui déborde au sein de chacune depuis la coupure entre elles. Mais quel serait le pendant de l’à-côté ? Pour beaucoup de psychanalystes, c’est d’être à la marge d’une ou des institutions. Encore faut-il qu’il y en ait, des institutions. Sinon l’iso- lation domine ou les petits regroupements entre amis.
Probablement qu’il conviendrait de spécifier dans chaque institu- tion (institution de psychanalyse, institution de psychanalystes) les lignes de force autour desquelles les différences se cristallisent. Ces différences s’établissent selon les sentiments dominants de chacun, de là (car ce n’est guère intellectualisé) les différends qui en émergent. Faudrait-il faire un inventaire de ces clivages ? Ont-ils une qualité littorale permettant, à mon avis, le passage d’un versant à l’autre de cette coupure ― ou bien la qualité d’une frontière impossible à franchir ?
Les champs de la marge (position du profane, par exemple), du littoral (entre fonction en intension et fonction en extension, parexemple), comme touchant d’autres facteurs que ceux-ci, tout comme ceux de la frontière, sont souvent différents ― et rarement constructifs.
Mais c’est à discuter.
Le bord de mer à Palavas, Gustave Courbet, 1854, 37 x 46 cm Musée Fabre, Montpellier
La structure de bord est largement soulignée par Lacan. Ne serait-ce que parce que le nombre de bords d’une surface intervient aussi dans la définition de celle-ci comme orientable ou non. Autrement dit, l’asphéricité est aussi accessible par le bord de la variété en jeu.
Avec le littoral de la lettre, on fait valoir un type de frontière qu’on ne saurait prendre pour une délimitation bien qu’elle vaille par elle- même en tant que structure tierce.
Aussi la qualité des domaines ainsi séparés intervient-elle néces- sairement dans ce complexe incluant ces territoires et leur séparation.
Il s’agit pourtant de n’importe quel domaine focalisant l’attention et présentable en opposition à un autre ou simplement différencié de ce dernier. Sans exhaustivité, il s’agit du dedans/dehors (en insti- tution/ hors institution, et dans l’institut ou hors de lui, dans le groupe, ou hors de lui, dans un collectif ou dans un groupe, appartenant ou non à tel camp, etc.), ouvert ou fermé, compact ou non, connexe ou non, continu ou non... J’ajouterai : cerné ou non, clivé ou non,...
On peut encore impliquer du sacré ou du profane, etc. Mais trêve de distinguos qui sont assurément nombreux.
La marge jouxte le territoire, et distend la limite vers son entour, son voisinage. Elle implique le seuil. Rester au seuil du temple renvoie à la fois au profane et à une modélisation en templet (dérivé de « temple » et opérant comme template, « gabarit ») qui n’est pas que compte rendu mais aussi obligation pré-organisée (impliquée par un modèle « patron » ― comme en couture).
La solution de Nelson Goodman pour ne pas distinguer vert et bleu est de choisir vleu. Mais qui aura voté aux présidentielles d’avril 2022 pour Le Macropen (néanmoins pas très ouvert) ?
R.L., le 15 avril 2022 (argument revu le 6 juin 2023)
Lieu, horaires, inscription
Institut protestant de Théologie, 83 bd Arago, 75014 Paris, salle 11, le samedi 30 septembre, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h, et salle 1, le dimanche 1er octobre, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h.
Inscription : 80 € pour les non-membres à l’ordre de : Dimensions de la psychanalyse, 10 avenue Charles-Floquet, 75007 Paris.
Pour information : 06 12 12 85 97.
D’un Autre à l’autre
La lecture ordonnée du séminaire de Jacques Lacan de 1969, D’un Autre à l’autre, se poursuit cette année sous l’égide de Dimensions de la psychanalyse.
Le dispositif reste le même : lecture à voix haute et commentaire des points qui font question, voire énigme.
Nulle hâte requise ici.
Mais au contraire, examen critique de la transcription du séminaire en ses différentes versions. En attendant mieux, on utilisera préférentiellement la version Staferla.
Méthode qui produit immanquablement diverses interprétations, permettant à chacun d’interroger son propre décryptage, d’enrichir ou de déplacer son déchiffrage en dépassant à l’occasion quelque point de butée ; d’autres éléments de doctrine, freudienne, lacanienne ou autre ne manquant alors jamais d’être convoqués.
À ces impromptus, chacun bien sûr est invité à participer, nourrissant ainsi une féconde disputatio.
Je poursuivrai cette fonction d’animation et de relance assumée depuis plusieurs années par Jeanne Lafont en souhaitant prolonger à ma façon ses talents de sagacité et de créativité.
Daniel Jaffredo
Lieu, dates, horaires
À l’IPT, 83 boulevard Arago, 75014 Paris, les dimanches 15 octobre, 10 décembre 2023, et 14 janvier, 4 février, 17 mars, 28 avril 2024,
de 9h30 à 11h.
Accès libre.
Responsable: Daniel Jaffredo
06 81 55 85 02
daniel.jaffredo@gmail.com
Psychanalyse et politique
« Dans ces conditions la misère de la littérature est grande : c’est un désordre résultant de l’impuissance du langage à saisir l’inutile, le superflu, à savoir l’attitude humaine dépassant l’activité utile (ou l’activité envisagée sur le mode de l’utile). »
Georges Bataille, Lettre à René Char sur les incompatibilités de l’écrivain.
Soutenir comme s’y emploie Georges Bataille que le langage de l’écrivain est impuissant même à saisir l’inutile, revient-il à signifier que la question politique ne peut plus être prise en charge par l’écriture et son porteur, l’écrivain, que l’impuissance du langage révèle l’impuissance de l’implication politique de l’écrit ?
En d’autres termes les divers avatars de la négativité qui jalonnent les écrits de Bataille viennent-ils démonétiser les idéaux de progrès qui sont portés par des figures qui émergent après guerre telles que Sartre, Camus... : se succéderaient ainsi, l’expérience des limites, l’impuissance, la servilité... L’écrivain « moderne » ne peut trouver sa place dans une société productive (c’est-à-dire pour Bataille une société tout entière dédiée au « principe de l’utile ») « qu’en exigeant d’elle une réserve où le principe d’utilité ne règne plus ».
Cette « réserve » doit-elle être comprise comme une enclave qui isole l’écrivain de l’engagement dans la conflictualité de son époque, doit-il s’isoler dans sa superbe pour mener son œuvre de création ?
Dans cette même Lettre sur l’engagement, Bataille revient sur la prise de position de Sartre rappelant l’écriture de Robert Wright,écrivain afro-américain, comme exemplaire de l’écriture d’engage- ment vers laquelle il souhaite entraîner les écrits à venir. Bataille consent à le suivre mais en spécifiant que les conditions extérieures de violence extrême qui ont été faites à Wright ont contraint sa plume : est-ce dire que l’écrivain, pour prendre part aux combats de son temps, doit être acculé par les conditions extérieures objectives qui s’imposent à lui, se faisant scribe de son époque?
Ces questions peuvent permettre d’en poser d’autres : doit-on « renoncer à ce pouvoir qui fut le privilège mineur des rois, le privilège majeur de ne rien pouvoir et de se réduire, dans la société active, à l’avance à la paralysie de la mort » ?
S.Sch.
Programme
- 15 octobre : - Marie Deslandes, L’écriture comme un acte
- 14 janvier : - Maryan Benmansour
- Frédéric Dahan, ...et on s’écrit a ?
- 17 mars : - Sarah Schulmann, L’impouvoir
- Pierre Pitigliano, « Des bons et des mauvais usages politiques de la littérature » Italo Calvino
Lieu, dates, horaires
À l’IPT, 83 boulevard Arago, 75014 Paris, salle 11,
les dimanches 15 octobre 2023, et 14 janvier et 17 mars 2024, de 11 h à 13 h. Accès libre.
« Heureux les cas où passe fictive pour formation inachevée : ils laissent de l’espoir. » J. Lacan, Télévision
Dans Télévision, Lacan s’adresse au public et il critique les analystes qui se prennent pour des analystes. Il espère les troubler enleur parlant depuis sa position d’analysant, car son discours pourrait produire des effets de suggestion parmi ces analystes ― sauf dans un cas. Rien n’y fait, dit-il, pas même la suggestion, « lorsque l’analyste tient son défaut de l’autre, de celui qui l’a mené jusqu’à la « passe », celle de se poser en analyste ». Cependant, la passe n’est ni un point d’arrivée, ni un point de départ, car elle est déjà supposée dès le début de la cure. Le passant éprouve cependant ce passage littoral entre ces deux praticables de la parole (cure et passe) et il va le dire dans sa langue à quelques autres. Ainsi, l’usage du pluriel est bienvenu pour parler des passes.
L’objet a, produit en fin de cure, encombre le sujet jusqu’à le relancer depuis sa saisie possible en extension dans la langue de chacun. Rien de plus extime que l’objet a*, cet aphorisme nous indique en creux combien l’intime du sujet est au cœur de la passe, d’être en continuité asphérique avec l’extimité. Autrement dit, la passe comme praticable de la structure tierce de la parole vise un mouvement de retour sur la fonction de la parole en intension. Insaisissable, le littoral de la lettre donne à lire l’intime du sujet, il le fait entendre vocalement comme ce qui s’écrit. La structure de tierce personne est en elle-même de l’écriture et elle soutient chaque praticable de la parole (cure, passe, cartel).
Alors comment l’analysant peut-il témoigner auprès de quelques autres de ses passages littoraux entre les praticables de la parole, alors même qu’ils ne sont pas matérialisables ? L’enjeu pour lui de cette autre organisation de la parole est de poursuivre toute sa démarche analytique, non pas en s’imposant comme analyste, mais en fondant son discours sur la littoralité de la lettre.
A.B.
* Dans « La langue comme littoral », René Lew produit cet aphorisme à partir du mot extime forgé par Lacan dans le séminaire D’un Autre à l’autre, séance du 12 mars 1969.
Toutes les associations qui soutiennent les passes hors associations, ainsi que toute personne intéressée, sont conviées à
participer à cette demi-journée.
Programme
― Abdou Belkacem, Poétique de la passe
― René Lew, Praticables de la tierce personne
―...
Lieu, horaires
Institut protestant de Théologie, 83 bd Arago, 75014 Paris, à 10h, salle 11. Accès libre.
Il n’est pas dit que ce qui est factice n’en soit pas néanmoins vrai. C’est que, vérité ou facticité, chacune étant plurielle, ne s’excluent pas nécessairement, voire se superposent. En effet un même schématisme les associe.
Ainsi, en ce qui concerne la vérité, celle-ci se démultiplie pour le moins entre
(1) la vérité standard, d’adéquation aux choses ou de cohérence interne à son procès°1,
(2) la vérité comme fiction, sur laquelle Lacan a insisté°2,
(3) l’accointance de Russell°3, qu’on peut pointer, si faire se peut, comme une vérité réelle ou dans le réel et surtout
(4) une vérité fondamentale, sinon fondatrice, qui est celle qui parle en disant « je » (« Moi la Vérité, je parle »), comme Lacan la présente°4.
Soit le schéma modal suivant de « la » vérité.
Parallèlement, le lien dialectique et réversif d’intension en extensions peut être brisé par un barrage au détriment de la prise en compte intensionnelle des fonctions existentielles (que sont pour la psychanalyse la pulsion, la jouissance, le désir, l’angoisse, la demande, etc., là encore pas nécessairement singuliers),
mais quand même au seul profit des mêmes fonctions, cependant dans ce cas uniquement saisies en extensions et dès lors prises en objets°5.
Mais communément, la vérité n’est pas explicitement définie, ni même son intensionalité, et non plus par Lacan.
Sur ce canevas, il va de soi que la métaphorisation de chacun de ces modes de la vérité ouvre à des fonctions et objets différents. Ainsi l’imaginaire d’une vérité fictive développe cet oxymore en symptômes, dont il faut souligner de nouveau la pluralité. De même pour la vérité standard, en ce qu’elle dévoile tout en les masquant (aléthéia)°6 la morphologie et l’architectonique signifiantes sous-jacentes. Et la butée éminemment réaliste de l’accointance rend le sujet tributaire d’un impossible : contre toute apparence, impossible d’avoir trait aux choses sans en passer ne serait-ce que par des sense data. Reste que la seule vérité productrice est celle de la signifiance que la parole supporte dans l’échange. Cette production met en jeu, au-delà de toute signifiance, un surnuméraire que Lacan nomme objet a, plus-de-jouir, ambivalent entre abjection et agalma, disons : une mirifique abjection.
Tout cela nécessite une dialectique littorale et réversive (autrement dit asphérique) d’intension en extensions, mais elle peut être battue en brèche par ceux qui cherchent à la contrôler, en particulier en s’appropriant et en exploitant la productivité de la signifiance (y compris incorporée sous le mode de la force de travail) au profit (c’est le mot adéquat) d’un plus-de- jouir passé à la plus-value dans cet abord groupal rendant les plus-de-jouir a priori incessibles néanmoins sommables en plus-value capitalisable par qui s’en empare. C’est dire que l’Histoire ne fait état°7 (depuis l’invention de l’écriture) que de sociétés fondées sur l’exploitation. Ce faisant la réversion d’intension en extensions cède le pas aux seules extensions, présentées ontologiquement et de manière prédicative, surtout du fait qu’en l’affaire elles sont les seules accessibles, suite à leur objectalisation. Dès lors les extensions, détachées de l’intension qui les a suscitées et qui en constitue le «contien»°8, s’étendent en une expansivité sans «retour» sur... ni concomitance avec l’intension. C’est là que je retrouve les facticités de Lacan (suivant plus Descartes que Heidegger en cette imaginarisation).
Quant à ces facticités, Lacan est explicite, même s’il ne donne pas l’origine de ce vocabulaire ainsi devenu le sien°9. Il s’agit de positions dans la structure du sujet, confinant à la psychose par la mise au rancart de la raison intensionnelle des fonctions en jeu dans ladite structure.
J’en systématise à ma façon la « proposition » de Lacan.
1. Dans le symbolique, la facticité élude la fonction Père, rendant dès lors dans la psychose le sujet uniquement tributaire de l’Autre. Le délire
au sens psychiatrique suit ce mouvement.
2. Dans l’imaginaire, se joue l’évacuation de l’Un de différence, laquelle ne laisse subsister que des uns identifiés entre eux à devoir s’appuyer sur un seul idéal (via un objet devenu commun étalonnant une telle identification latérale d’abord des objets, puis des idéals, ensuite des sujets). Cela se développe en tout « groupe » assez fourni pour être reconnu dominant, les armées et les églises d’abord.
3. Dans le réel, c’est la nomination et d’abord le nom propre qui sont forclos, ramenant ainsi tout sujet au rang d’objet ou même de matière première. C’est la position même qui prévaut dans les camps de concen- tration ou dans l’hypersystématique ségrégative de sciences mécanistes.
« Facticités », chez Descartes comme chez Heidegger, a le sens logico-linguistique de souligner la prédicativité coupée de l’imprédicativité°10. De là vient le « factuel » (ou le « factif ») : prédicativité du délire individuel qui nie (forclôt) la fonction Père, celle du délire groupal qui nie (dément) la fonction de l’Un, celle des délires théoriques qui nient (rejettent) la nomination et conduisent à des « sciences » somme toute néfastes. Ces trois modes délirants répondent à trois types de psychose, respectivement la psychose qui a suscité la psychiatrie, la psychose sociale (Lacan), et j’ajouteune psychotisation de la théorie (un des meilleurs exemples est Lyssenko, mais nombreux sont les champs où sévit une mécanisation des plus fantasmatiques).
Toute la question peut quoi qu’il en soit se résumer dans le mode dont le dire prend corps (constituant ainsi, selon Lacan, la pulsion) se donnant dès lors le moyen de commander « le rapport que la vérité entretient avec le réel »°11.
René Lew, novembre-décembre 2022
1- Pascal Engel, La norme du vrai. Philosophie de la logique, Gallimard.
2- J. Lacan, passim.
3- Bertrand Russell, « Connaissance par expérience directe [acquaintance] et connaissance par description », trad. fse in Problèmes de philosophie, Payot.
4- J. Lacan, Écrits, p. 409.
5- Selon le distinguo de Frege.
6- J. Lacan, « L’étourdit », Autres écrits, p. 451.
7- Ici aussi, c’est le mot juste.
8- J. Lacan, in « L’étourdit », loc. cit., p. 453.
9- J. Lacan, Autres écrits, pp. 256-258.
10- Chez Lacan est imprédicative en particulier la définition du signifiant (et de là le sujet qui vaut comme signifié et même métaphore de « la pure relation signifiante », Autres écrits, p. 580), une définition telle que le definiendum est déjà a priori présent dans le definiens. Prématurité normale du nouveau-né et prématurité du signifiant vont de pair.
11- J. Lacan, « L’étourdit », Autres écrits, p.453.
Programme
10 décembre 2023 : ― Abdou Belkacem, Cécile Fredet,
Didier Groevius, Juan Sebastian Rosero :
Le sujet du savoir textuel
― Philippe Chaillou, Jean-JacquesAllégret, Yves Inserra :
L’Homme masqué
4 février 2024 : ― Frédéric Dahan, Florence Sztergbaum, Touria Mignotte :
28 avril 2024 :
Facticités et discours
― Gérard Crovisier, Mme Claude Eisenberg, Jacques Siboni :
Les topos logiques
― Jeanne Lafont, Marie Deslandes, Pascale Rosenberg :
À propos du virtuel
― Emmanuel Brassat, Pierre Pitigliano,... :
Faits, fictions et prédictions
Lieu, dates, horaire
À l’IPT, 83 boulevard Arago, 75014 Paris, salle 11,
les dimanches 10 décembre 2023, et 4 février et 28 avril 2024, à 11h.
Entrée libre.
Dimensions de la psychanalyse
Trentenaire
En 2024 nous fêterons les 30 ans de Dimensions de la psychanalyse
Retenez deux moments :
(1°) Le dimanche 2 juin 2024 à 13h : Pique-nique ouvert à tous
dans les jardins de l’IPT (83 bd Arago, 75014 Paris), accès
par le hall (où l’on se réfugiera en cas de pluie).
Chacun amène de quoi sustenter, disons, trois personnes (en sucré
ou salé).
Dimensions de la psychanalyse fournira les ustensiles jetables et
les boissons, vin et champagne, le pain et le gâteau d’anniversaire.
(2°) Les 9, 10, 11 novembre 2024, un colloque sur le thème Vérités et facticités,
lequel se déroulera sur un mode particulier afin de souligner l’ouverture de l’association :
― tous les intervenants sont extérieurs à Dimensions de la psychanalyse,
― et les membres de Dimensions de la psychanalyse seront discutants au un par un.
Intervenants
-Jean Allouch (ELP)
-Sandrine Aumercier et Frank Grohmann (Berlin)
-Bernard Brémond (Intension de la psychanalyse)
-Osvaldo Cariola (Freuds Agora - Copenhague) -Pierre-Christophe Cathelineau (ALI)
-Guy Dana (Le Cercle freudien)
-Cecilia Domijan (ECLAP - Buenos Aires)
-Peter Dyck (L’acte psychanalytique - Anvers)
-Jean-Richard Freymann (FEDEPSY - Strasbourg)
-Annick Galbiati (Le Cercle freudien)
-Laurits Lauritsen (Freuds Agora - Copenhague)
-Benoît Laurie (AECF Lille)
-Yves Lugrin (SPF)
-Albert Maître (Groupe d’Études Psychanalytiques de Grenoble) -Mauricio Maliska (Mayeutica - Florianopolis)
-Daniel Paola (Ecole freudienne de Buenos Aires)
-Yan Pélissier (ELP) (s. r.)
-Martin Roth (FEDEPSY – Strasbourg)
-Marie-Jean Sauret (Le pari de Lacan) (s. r.)
-Pierre Smet (Bruxelles) (s.r.)
-Alain Vanier (Espace analytique)
-École freudienne de l’Équateur (EfE)
On trouvera l’argument de ce colloque en annonce du séminaire de Dimensions de la psychanalyse qui le prépare le dimanche.
Séminaire préparatoire
les dimanches de 11h à 13h du:
- 10 décembre 2023,
- 4 février 2024,
- 28 avril 2024,
à chaque fois sous forme de deux exposés collectifs de, si possible, trois membres (ou proches) de Dimensions de la psychanalyse l'ayant préparé en commun.
Le 10 décembre le premier exposé aura réuni Abdou Belkacem, Cécile Fredet, Didier Groevius et Juan Sebastian Rosero.
Merci de vous proposer à réaliser de tels exposés.
Bien à vous,
René Lew